Réunion de réflexion du Conseil d’Administration sur la Stratégie de relance

L’heure économique est grave non seulement pour le secteur tourisme mais aussi pour le secteur privé en général. L’ensemble de l’économie, toutes les filières dans toutes les régions souffrent de l’absence de visibilité.

A ce jour, la filière Hébergement Restauration ne fonctionne qu’à 20% de ses activités, 10% pour les tours opérateurs, 10% pour les transporteurs terrestres, 20% pour les aéroports. La plupart des agences de voyages sont menacées par la fermeture de leurs établissements. Les parcs et les guides touristiques sont en arrêt total d’activités. Pour les acteurs du transport aérien, la clientèle touristique aérienne internationale a baissé de -93%. L’industrie du voyage a enregistré un manque à gagner de plus 800 Millions d’euros depuis 1an et demi. Avant la crise sanitaire, si le secteur tourisme a participé à 7% du PIB national, à ce jour il ne contribue qu’à 1%. Depuis le début de la pandémie, l’Etat n’a versé aucune aide au secteur touristique, pourtant laminé. La fermeture des frontières, prolongée tous les quinze jours par le gouvernement, prive les opérateurs de toute perspective de rebond.

Relance économique

Le Conseil d’Administration de la Confédération du Tourisme de Madagascar (CTM) s’est réunie le 26 juillet dernier dans les bureaux de la CTM pour réfléchir à une « Stratégie de relance » et une « Stratégie de sortie de crise » avec un calendrier prévisionnel d’ouverture dans le strict respect des protocoles sanitaires afin de maîtriser la situation sanitaire liée au Covid-19 à l’instar de ce que la plupart des pays ont mis en place à travers le monde. Cette réunion a été dirigée par la Présidente du Conseil d’Administration Aina Raveloson A.

En ce sens, des actions de plaidoyer et lobbying vont être fait au niveau des différentes entités. La CTM réitère son souhait de se réunir avec le Président de la République. En effet, un Dialogue est requis non seulement avec le secteur tourisme mais avec tous les acteurs économiques.

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